lundi 24 mai 2010

Cueillette biodynamique

Cueillette, séchage et conservation des Plantes

Je n'insisterai jamais assez sur le danger inhérent à la cueillette de plantes dont on n'est pas sûr à 100%. La récolte et le séchage des plantes sont des activités assez compliquées (sauf quand on en a l'habitude) et qui prennent du temps. Si vous n'êtes pas sûr, achetez vos plantes en herboristerie (bien sûr, vérifiez que les plantes sont saines, qu'elles ont été cultivées et cueillies dans de bonnes conditions) et chargez-les ensuite de votre énergie, ou demandez à un ami, qui les récolte pour lui-même, de vous en fournir.

La récolte : quelques précisions
        La plupart des plantes médicinales poussent à l'état sauvage et il est étonnant d'observer comment chaque espèce a sa place particulière dans la Nature de manière à ce qu'elle puisse développer ses principes actifs dans les meilleures conditions. Si durant des siècles nous avons cultivé la sauge, le romarin, le tilleul et bien d'autres plantes, c'est que nous désirions avoir ces précieux végétaux sous la main.
        Evitez à tout prix de récolter vos plantes sur des terrains ayant reçu des engrais ou des insecticides. Ne faites pas de cueillette le long des routes ou des chemins, cherchez plutôt les endroits isolés, loin des contaminations chimiques. Il est très difficile de savoir si une plante a été épargnée par ce type de pollution, exercez donc une grande prudence. Si vous avez un jardin, vous pouvez essayer de les cultiver vous-même.
        J'insiste sur le fait de connaître très bien les plantes avant de vous lancer dans leur cueillette. La connaissance et la pratique des plantes ne sont pas faciles à acquérir et demande une étude assidue. Soyez plus qu'absolument sûr des plantes que vous cueillez (il serait en effet dommage que vous confondiez la grande gentiane avec une espèce d'hellébore particulièrement toxique). Avant d'en cueillir une assurez-vous, en consultant une flore, de son habitat, sa floraison, sa couleur, sa forme, ses dimensions, son odeur et tous les autres détails permettant de l'identifier. Ne ramassez jamais celles dont vous n'êtes pas sûr.
        Ne prenez que les spécimens sains. Méfiez-vous comme de la peste de ceux qui portent des moisissures, ou de ceux qui sont attaqués par des parasites ou des escargots.
        Les règles essentielles de respect de notre Mère la Nature sont bien entendu de vigueur. Si possible, il vaut mieux ne pas récolter les plantes isolées, et ne ramassez pas la totalité des plantes d'une même espèce dans un endroit restreint. Dans un même esprit de profond respect, veillez à ne pas couper entièrement la plante, afin qu'elle puisse survivre et redévelopper ses membres sans trop de difficultés. Ne cueillez pas plus que nécessaire, car celui qui prélève un don de la Terre doit éviter toute attitude égoïste et laisser une partie de ces dons à la Terre. Evidemment, respectez les espèces en voie de disparition!


La prospection  
      Il est très intéressant de procéder à une prospection de lieux de cueillette avant la récolte en elle-même. Au cours de vos promenades, faites attention aux lieux où poussent les plantes, au stade de leur maturité, à leur nombre, etc. De cette manière, votre cueillette s'en trouvera facilitée et vous pourrez avoir une meilleure organisation.


L'outil de cueillette  
      Pour cueillir les parties aériennes des plantes, vous devrez vous munir d'un couteau ou d'une serpette, et pour les parties souterraines, vous utiliserez une petite pelle, ou plus souvent une bêche.

        Certains herboristes préconisent la cueillette des " simples " par cassage des plantes, mais casser une plante n'est pas toujours chose évidente car la souplesse de certaines empêche une cassure nette. Insister pourrait abîmer la plante en provoquant souvent de graves blessures :  force de tirer et de tordre, on finit par la déchausser, blesser les extrémités et en plus endommager les sommités récoltées. L'agressivité de cette technique est incompatible avec l'esprit de l'herboristerie traditionnelle. Une section nette des tiges et des branches évite toute trituration et permet une saine cicatrisation de la partie végétale restante.

        Les faucilles sont aussi un symbole lunaire : leur croissant rappelle la Lune, et la Lune a des rapports étroits avec la Terre : elle gère la croissance des végétaux, le mouvement des eaux et l'intensité des champs magnétiques. La lune (agent féminin) est la compagne du Soleil (agent masculin) qui influe sur la vie comme lui. L'or est la couleur du Soleil. C'est pourquoi dans l'Antiquité, les druides utilisaient les serpes dorées qui représentaient cette union du Soleil et de la Lune, l'union des deux astres majeurs influant sur la vie et déterminant aussi ses cycles et saisons.

        Pline l'Ancien décrit le rite de cueillette du gui à l'aide d'une faucille en or. L'or ne coupe pas, cette faucille ne pouvait donc avoir qu'un usage symbolique : les rameaux de gui se détachent très facilement au niveau de leurs jonctions, par simple flexion. Et l'usage de la serpe d'or, qui probablement était plutôt un alliage de couleur dorée ou un placage d'or, devait être généralisé à toutes les plantes sacrées puisque les druides bannissaient l'usage du fer pour leurs herbes médicinales et magiques.
        Le fer avait un caractère violent car il était le métal des glaives et des lances, le métal de la guerre et de la destruction, le métal du sacrifice humain. De plus, le fer est incompatible avec certaines plantes, telle la sauge.

Le temps de la récolte   
     La récolte traditionnelle des plantes n'est pas une activité simple. Rien ne vous oblige à prendre en compte tous les facteurs, mais ici comme en magie, vous ferez au mieux pour plus d'efficacité. Je vous conseille d'adapter ces méthodes selon vos exigences et vos besoins. N'oubliez pas qu'il n'y a aucune obligation, suivez votre inspiration.
        La cueillette des plantes s'articule autour du cycle lunaire et du cycle solaire.
        En règle générale, tout ce qui pousse au-dessus du sol (bourgeons, écorces, bois, feuilles, fleurs, tiges) se récolte de la Lune croissante à la pleine Lune et tout ce qui se développe dans le sol (racines) de la Lune décroissante à la Lune noire.
        De même, au cours de l'année, les mêmes parties aériennes sont cueillies pendant la croissance du Soleil au cours de son cycle annuel, c'est-à-dire du printemps à l'été. Quant aux parties souterraines, elles se récoltent au cours de la régression du Soleil, c'est-à-dire de l'automne à l'hiver.
        Ainsi, en fonction de l'éveil de la Nature, les écorces et les bourgeons seront-ils récoltés, avec la montée de la sève au printemps, en Lune croissante. Les feuilles, la majorité des fleurs (car certaines se récoltent à la floraison de printemps) et les plantes se prélèvent en été, autour du solstice, en Lune montante. Les racines se déterrent en automne, en Lune décroissante.
        Selon certaines sources, l'herboriste ne doit pas être vu par l'oeil du Monde, le Soleil, ce qui limite, dans la majorité des cas, la récolte aux quelques heures avant le lever du Soleil et aux quelques heures après le coucher du Soleil. Ainsi, les plantes devraient être cueillies entre le coucher de la Lune et le lever du Soleil ou au crépuscule, entre le coucher du Soleil et le lever de la Lune.
        Mais  je préfère pour ma part me référer au calcul des heures planétaires pour planifier ma cueillette, ce qui me permet de cueillir les plantes au jour idéal et à l'heure idéale.
        Les parties de chaque plante subissent, elles aussi, une influence planétaire particulière : ainsi les racines sont sous le signe de Saturne, l'écorce sous l'influence de Mercure, le bois sous l'action de Mars, les feuilles reçoivent l'effet de la Lune, les fleurs agissent sous l'action de Vénus et le fruits se développent sous l'empreinte de Jupiter. Quant au Soleil, il influe sur la plante dans sa totalité.
        L'aurore est le moment idéal pour cueillir car la fraîcheur du matin permet à la plante recueillie de conserver plus longtemps ses substances actives. L'apparition de la lumière excite l'activité cellulaire et tonifie la plante qui se réveille en captant les premiers rayons du Soleil. Toute la Nature se tourne vers la lumière naissante : herbes, feuilles, et tiges se dressent pleines de vie. Les fleurs s'ouvrent, dégageant leurs arômes. Les premières lueurs du Soleil font frémir toute la Nature et les oiseaux commencent à chanter dans ce calme éternel. L'aurore, c'est aussi le moment où la lumière jaillit des ténèbres, de l'obscurité. C'est l'heure du chant du coq qui passe pour éloigner les mauvais esprits. Symboliquement, l'aube est un instant privilégié, puisque c'est celui du Soleil levant, du retour et de l'ascension de la lumière, de l'amour, de l'espoir, de l'épanouissement.
        Le crépuscule, quant à lui,  est un instant très propice à la récolte des parties souterraines.
        La cueillette de nuit semble avoir été fort répandue, non seulement pour des raisons lunaires (la Lune, dans sa période croissante, augmente la force magnétique des parties aérienne des végétaux, dans sa période décroissante, des racines), mais aussi pour des raisons de culpabilité vis-à-vis du Soleil, témoin presque inévitable de la cueillette matinale, comme il vient d'être dit ci-dessus. La nuit garantit plus longtemps la fraîcheur des plantes et les recouvre de rosée jusqu'au lever du Soleil. La nuit appartient aux puissances surnaturelles, et minuit est dès lors l'heure fatidique, le point symbolique culminant du cycle du Soleil, la moitié ascendante de sa course. Dans l'Antiquité, c'est souvent au " soleil de minuit " qu'avaient lieu les rites initiatiques, en relation avec les forces occultes, attachées à cette heure. Minuit est encore l'heure d'un grand nombre d'opérations magiques. A un point de rupture, cette heure n'est en fait ni bonne ni mauvaise, mais plutôt neutre, un point d'équilibre entre les forces du " Bien " et du " Mal ". Chez les Gaulois et les Grecs, c'est à minuit que les esprits se déchaînent et que les morts se réveillent pour hanter les vivants. Au jour de la St. Jean, minuit est l'heure sacrée à laquelle fleurit la fougère mâle qui donne des graines aux pouvoirs magiques immenses. C'est aussi à minuit que se récoltent traditionnellement le trèfle, la fleur de sureau, le pissenlit, la jusquiame noire.
        Les solstices, et dans une moindre mesure les équinoxes, étaient aussi considérés comme des moments forts de l'année, que l'on mettait à profit pour certaines récoltes. La Saint-Jean (la fête christianisée de Litha) d'été notamment donnait lieu à des cueillettes spécifiques, à un partage de plantes médicinales, et des festivités particulières. C'est à cette occasion que les Dames aux Herbes récoltent, au point du jour, leurs herbes magiques et médicinales : armoise, arnica, bourrache, centaurée, gentiane, livèche, mauve, mélisse, menthe, millefeuille, millepertuis, molène, ortie, reine-des-près, sauge, serpolet, tilleul, verveine, violette... En fonction des climats et des régions, les variétés récoltées diffèrent. De toute façon, les plantes à maturité cueillies à la St-Jean possèdent toutes des pouvoirs magiques. Il est de même pour Beltane, au 1er mai, qui est également un moment sacré pour la cueillette des Herbes Sacrées.
        La cueillette se fait par temps clair et dégagé (éviter la récolte par temps de pluie, car les plantes se flétrissent, se tassent trop dans le panier et une partie de leurs principes actifs se dissout dans l'eau).

Avant la récolte : la préparation  
      Avant de partir quérir les Herbes Sacrées, il faut être prêt : physiquement, mentalement et spirituellement.
        Il est toujours préférable d'être en bonne santé et reposé. Pour être "digne" d'opérer le sacrifice végétal, il faut être frais, éveillé à la nature, présent, concentré sur ses gestes.
       La recherche des plantes médicinales doit être perçue comme un parcours initiatique, une quête librement choisie. Dans l'idée du sacrifice végétal qui va s'accomplir et des éventuelles réactions astrales ou physiques du milieu et des plantes agressées, il s'agit d'être prêt et de prendre conscience de ce qu'on va entreprendre.
        Sur le plan spirituel, la cueillette doit inciter l'herboriste à la sagesse et à la sérénité, à l'état de paix intérieure et de vénération du monde naturel. Il est très important de respecter le calme et l'intégrité de la forêt, de la Nature. De même, la présence d'un animal de compagnie, comme le chien, serait un élément perturbateur et empêcherait de se concentrer pleinement sur son oeuvre.
        Quand les plantes sont repérées, il convient de ne pas se précipiter : il faut les aborder sereinement, en se concentrant sur le geste qui va suivre. Il est nécessaire de sélectionner les parties végétales avant de les couper décemment.

Le geste de cueillette    
    Lorsque vous avez trouvé la plante que vous recherchez (suivez toutes les règles de cueillette décrites ci-dessus), tracez dextrogyre avec votre couteau un cercle autour de la plante, de la main gauche comme les druides. Les cercles magiques ont en fait une triple action: le cercle sacralise la plante, empêche les influences extérieures de s'approcher de la plante et de l'altérer et protège l'herboriste des réactions astrales éventuelles de la plante. Coupez ce dont vous avez besoin, surtout pas l'entièreté de la plante (sauf lorsqu'il s'agit d'une petite fleur). La technique consiste à tenir la plante de la main droite par le côté gauche de la plante (le pouce est donc vers le bas). La main gauche qui serre la faucille sous le poignet droit et coupe la plante dans un mouvement vers l'extérieur gauche. La raison en est symbolique, en fait la main droite, la plus habile, est associée au labeur et à l'activité quotidienne et est perçue comme la main de foi, tandis que la main gauche est considérée comme la main de la magie. En coupant la plante, récitez une des formules ci-dessus ou une prière imprivovisée.
        Placez la plante dans votre panier sans la tasser, en veillant à ne pas mélanger les espèces (vous pouvez le séparer à l'aide d'une feuille de papier journal).
        Pensez également à prendre un sac en plastique afin de ramasser toutes les crasses que vous trouverez, laissées par des gens peu respectueux.


Le séchage 
       Revenu chez vous, triez d'abord impitoyablement vos plantes. Toutes celles qui présentent des moisissures ou qui ne sont pas belles doivent absolument être jetées.
       Ensuite, procédez tout de suite au séchage. C'est une étape important, car à son issue, la plante doit avoir gardé 10% de son eau, juste assez pour ne pas être totalement sèche. De plus, des champignons peuvent apparaître sur vos plantes, dans ce cas vous devrez jeter toute votre récolte.
Fleurs, feuilles et parties aériennes: Mettez-les sécher sur des draps de coton ou de lin ou sur du papier journal dans un endroit frais, sec et bien aéré. Vous pouvez aussi les suspendre en bouquets dans un grenier. Après les avoir soigneusement triées, brossez-les légèrement si elles sont un peu sales à l'aide d'une brosse à dents sèche. Coupez-les en long et hachez-les en petits morceaux d'environ 1 mm. Mettez le tout en bocaux hermétiques, de verre (si possible teinté) ou de porcelaine (cela se trouve facilement dans les marcher aux puces), mais surtout pas de plastique ou de métal, malheureux!
Racines: Nettoyez les racines à l'eau à l'aide d'une brosse à dent, soyez bien sûr d'éliminer toute la terre. Coupez-les en rondelles, puis coupez les rondelles en 2 ou en 4 selon leur diamètre. Faites-les sécher très longtemps, puis mettez-les dans des bocaux.
Fruits: détachez les fruits de leurs grappes (par ex le sureau) et mettez-les à sécher, ensuite mettez en bocaux.
Ecorce: veillez à ne pas récolter trop d'écorce sur un même Arbre. Mettez sécher l'écorce, puis coupez-le en petits morceaux, et mettez en bocaux.


Conservation
     Il est essentiel de conserver les plantes dans des bocaux hermétiques de verre teinté ou de porcelaine, surtout pas de métal ou de plastique. Placez tous vos bocaux de plantes dans une armoire fermée, où n'entreront pas la lumière des rayons du Soleil. Vous pourrez les conserver un an en moyenne, puis vous referez une récolte. Un conseil, si vous voyez qu'il vous reste encore des plantes alors que vous allez en récolter, cousez des petits sachets de coton et mettez une poignée de plante dedans, accrochez-le sous le débit d'eau du robinet et laissez couler votre bain. Voilà une façon bien agréable de ne rien gaspiller!
       

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  1. Calendrier des cueillettes



    Etant donné que le temps se détraque actuellement, peut-être que certaines plantes fleuriront plus tôt ou plus tard que traditionnellement. De plus, les périodes de fleuraison varient selon les régions. Voici cependant un petit calendrier " traditionnel " de récolte, sur lequel vous pourrez vous baser et l'adapter selon votre cas.

    Mars
    Bourgeons de peuplier, écorce de chêne, rameaux de douce-amère, feuilles de pissenlit et de pervenche, fleurs de pervenche, saxifrage, fleurs de primevère, racine de chiendent, fleurs et feuilles de chélidoine, aristoloche, quintefeuille.

    Avril
    Racines de valériane, feuilles de primevère et de busserole, ortie blanche, fumeterre, fleurs de primevère, de narcisse et de pêcher, lierre terrestre, souci des près, racines de patience, racines de chicorée sauvage, violette.

    Mai
    Racines de benoîte et de bistorte, feuilles et fleurs de lierre terrestre, rue, pensée sauvage, pulmonaire officinale, sommités fleuries d'absinthe, de marrube, de cochléaria, plantain, feuilles de véronique, de mélisse, de pariétaire, fleurs d'aubépine, de bourrache, de muguet, de pied de chat, écorce de bourdaine, aigremoine, écorce de sureau, fleurs de camomille, de pivoine, grande ciguë, houblon, matricaires, scabieuse.

    Juin
    Fleuilles ou fleurs:ache, angélique, armoise, lis, arnica, aurone, rose, bardane, bétoine, bourrache, bugle, camomille, bouillon blanc, thym, buglosse, sureau, églantier, cardamine, bleuet, capillaire, chardon bénit, chicorée, coquelicot, euphraise, fenouil, lavande, germandrée, guimauve, genêt, laitue, souci, matricaire, nénuphar, mauve, mélilot, oranger, tabac, sauge, plantain, véronique, verveine officinale, coriandre, menthe poivrée, saponaire, marjolaine, hysope, verveine odorante, jusquiame, morelle.
    Fruits: fraises, framboises, groseilles, cerises

    Juillet
    Feuilles et sommités fleuries: aigremoine, basilic, cataire, millefeuille, petite centaurée, chélidoine, cuscute, hysope, mélisse, origan, sanicle, millepertuis, tilleul, persicaire, sarriette, serpolet, cassis, tête de pavot, reine des près, séneçon.
    Semences: persil et de violette.
    Fleurs: bleuet, chèvrefeuille, bouillon-blanc, grande centaurée, coquelicot, oeillet, verge d'or.

    Août
    Feuilles: dictanes, eupatoire, menthe, pêcher, belladone
    Fleurs: bourrache.
    Fleurs et semences: cumin, alkékenge, angélique, anis-vert, fenouil, carvi, ache, concombre.

    Septembre
    Tiges: douce-amère, angélique
    Racines: angélique, asperge, chicorée, iris, saponaire, chiendent, fenouil, fougère mâle, guimauve, valériane, colchique.
    Fruits: airelles, églantier, coriandre, coings, figues, grenades, pistaches, raisins, ortie, noix, sureau, capillaire, melons.

    Octobre
    Racines: consoude, bardane, bryone, rhubarbe, aunée, saponaire, fraisier.
    Fruits: alkékenge, amandier, aneth, angélique, bardane, lin, genévrier, pommes de reinettes
    Semences: pivoine, chou rouge, fruits à pépins

    Novembre
    Bulbes de lis
    Ecorces: bourdaine, frêne, chêne
    Racines: patience, potentille, agaric, certains champignons

    Décembre
    Racines de bistorte, feuilles de ronce.

    Janvier
    Noix de cyprès, gui, pulmonaire du chêne

    Février
    Bourgeons de sapin, bourgeons de bouleau
    Ecorces: bouleau, peuplier, saule
    Racines: fraisier, persil, pivoine, mercuriale
    Fleurs: tussilage, violette

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